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DetailNewsSAS BNP Paribas ERE | Flash Loi Macron

BNPP ERE

Flash Loi Macron

Le projet de Loi Macron a été adopté en seconde lecture par l’Assemblée nationale le 18 juin 2015. Son adoption définitive devrait avoir lieu avant le 14 juillet, après une dernière navette auprès du Sénat.

Les grandes orientations indiquées dans notre précédent flash sont confirmées.

Pour les sujets propres à l’épargne salariale, ils visent notamment :

  • à inciter à la mise en place de nouveaux accords de participation et d’intéressement dans les PME en ramenant le forfait social de 20 % à 8 % pendant 6 ans pour les entreprises de moins de 50 salariés qui mettront en place, pour la première fois depuis 5 ans, un accord de participation ou d’intéressement.
     
  • à promouvoir le financement de l’économie et la gestion pilotée avec notamment les dispositions suivantes :
    • en l’absence de choix du salarié, l’intéressement sera placé par défaut dans le PEE et non plus versé au salarié.
    • la gestion pilotée sera le mécanisme d’affectation par défaut des sommes allouées au PERCO notamment pour la quote-part de participation versée dans ce dernier, en l’absence de choix entre l’investissement ou le versement.
    • le forfait social sera réduit à 16 % (versus 20 %) sur les sommes versées dans le PERCO au titre de l’abondement, de la participation et de l’intéressement, s‘il est prévu :
      • que la gestion pilotée soit la gestion par défaut du PERCO.
      • que l’un des fonds de cette gestion pilotée soit investi  à hauteur de 7% en titres éligibles  au PEA PME-ETI.
         
  • à faire converger les modalités de versement de la participation et de l’intéressement. Il est ainsi prévu :
    • une même date limite de versement pour ces deux dispositifs. Le versement devra avoir lieu avant le premier jour du 6e mois qui suit la clôture de l’exercice.
    • un même taux (TMOP* x 1,33) pour les intérêts éventuels de retard dans les deux cas.

      * Taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées.
       
  • à conforter l’utilisation du PERCO grâce aux dispositions suivantes : 
    • possibilité de versements réguliers d’abondement par l’entreprise  sans obligation de versement volontaire des salariés, dans le cadre d’un plafond à fixer par décret.
    • disparition de la contribution de 8,20% sur l’abondement supérieur à 2 300 euros brut par an et par salarié.
    • possibilité de mise en place, par ratification à la majorité des 2/3 des salariés. Ce mode de conclusion était jusqu’à présent réservé au PEE et au PERCO interentreprises.
       
  • autres dispositions :
    • suppression de l’obligation de disposer d’une part  de distribution de dividendes pour les fonds d’actionnariat salarié.
    • augmentation de la part d’investissements en immobilier (OPCI) qui passera de 10% à 30% maximum, dans l’actif du FCPE.
    • simplification des évolutions pour les PEI et PERCOI : en cas de modification de certaines règles (exemple : ajout d’un fonds) un courrier devra être adressé aux entreprises. En cas de refus de la majorité d’entre elles, la modification serait rejetée.
    • information renforcée des salariés sur la prise en charge des frais de tenue de compte-conservation lorsqu’ils quittent leur entreprise.
       

 

Enfin, la loi Macron renforce également un dispositif propre à l’assurance collective, l’article 39.

Elle encadre plus étroitement les conditions d’attribution des régimes « Article 39 » aux mandataires sociaux des sociétés cotés :
  • obligation de subordonner l’attribution d’un régime  « Article 39 » au respect de conditions liées aux performances du bénéficiaire appréciées au regard de celles de la société.
     
  • une délibération du Conseil d’Administration ou du Conseil de surveillance, préalable à l’Assemblée Générale ordinaire, sera requise notamment pour vérifier le respect des conditions relatives aux performances du bénéficiaire.
     
  • obligation de mentionner sur le rapport annuel du Conseil d’Administration/Conseil de surveillance, les engagements précis pris en faveur des mandataires sociaux (de sociétés cotées ou non) ainsi que l’estimation du montant annuel des charges qui en résultent.
     

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